Client
Le Projet
Dans le cadre des gros travaux d’entretien et d’aménagement sur l’autoroute Lausanne Vennes / Chexbres, nous sommes mandatés par l’OFROU pour le suivi, la lutte et l’élimination des plantes néophytes dans les jeunes plantations et les prairies fleuries avec un plan d’action annuel. Afin de lutter efficacement contre ces types de plantes, un passage régulier est nécessaire pour obtenir leur éradication complète.
Parmi ces plantes figurent notamment:
- Le robinier faux-acacia – Robinia pseudoacacia
- Le buddléa de David – Buddleja davidii
- Le laurier-cerise – Prunus laurocerasus
- Les renouées exotiques du Japon – Reynoutria japonica
- Les solidages nord-américains – Solidago canadensis
- La vergerette annuelle – Erigeron annuus
Techniques d’élimination
Il existe plusieurs techniques d’élimination pour les plantes néophytes envahissantes, ceci variant de la lutte à l’éradication.
- Arrache manuel
- Dessouchage mécanique
- Écorçage sur pied
- Dévitalisation sans produits chimiques
Tous les déchets végétaux sont ramassés et transportés en prenant soin d’éviter tous risques de dispersion, ils sont ensuite éliminés en centre d’incinération.
Les plantes néophytes envahissantes: c’est quoi ?
Le terme de plantes néophytes désigne des plantes capables de se reproduire et de s’étendre dans une région dans laquelle elles n’étaient auparavant pas indigènes, en ayant surmonté les barrières biogéographiques naturelles de propagation uniquement sous l’influence de l’homme, et ce relativement récemment.
Les plantes envahissantes: risques et impacts
Ces plantes peuvent avoir un impact significatif sur les écosystèmes indigènes, la biodiversité, l’agriculture et même la santé humaine. Voici quelques-uns des risques associés aux plantes néophytes envahissantes :
- Concurrence avec les espèces indigènes : Les plantes néophytes envahissantes ont souvent un avantage compétitif sur les espèces locales, car elles n’ont pas de prédateurs naturels ou de parasites dans leur nouvel environnement. Elles peuvent donc rapidement dominer et évincer les plantes indigènes, réduisant ainsi la diversité des espèces végétales.
- Altération des écosystèmes : Lorsqu’elles envahissent un nouvel habitat, les plantes néophytes peuvent perturber les écosystèmes en modifiant la composition du sol, en altérant les cycles de l’eau et en perturbant les interactions entre les espèces locales. Cela peut avoir des effets en cascade sur la faune et d’autres aspects de l’écosystème.
- Impacts sur la santé humaine : Certaines plantes néophytes envahissantes peuvent avoir des effets négatifs sur la santé humaine. Par exemple, la sève de la berce du Caucase peut provoquer de graves brûlures cutanées lorsqu’elle entre en contact avec la peau.
- Altération des ressources en eau : Les plantes néophytes envahissantes peuvent modifier les régimes de précipitations et la disponibilité de l’eau dans les écosystèmes qu’elles envahissent, ce qui peut avoir des conséquences sur l’approvisionnement en eau pour les populations humaines.
Tout ceci signifie qu’elles présentent un danger pour les êtres humains et qu’elles affectent la biodiversité, les services écosystémiques ainsi que leur exploitation durable.
Stratégie nationale suisse
En 2016, le Conseil fédéral a mis en place la « stratégie de la Suisse relative aux espèces exotiques envahissantes » dans le but d’endiguer leur propagation et d’empêcher toute nouvelle introduction.